27.01.15 DALER, ce robot tout-terrain qui vole, avec ses nouvelles ailes rétractables
Un robot qui vole et qui serait tout-terrain. Voilà un concept intéressant pour des chercheurs en biorobotique… Les équipes du LIS, de l’EPFL et de NCCR Robotics ont réussi cet exploit en s’inspirant de la morphologie de la chauve-souris.

Depuis 2013, Ludovic Daler travaille sur ce biorobot baptisé DALER pour Deployable Air-Land Exploration Robot (robot d’exploration air-sol à déployer). Ce chercheur qui travaille dans le laboratoire des Professeurs Dario Floreano et Auke Ijspeert de l’EPFL (Ecole Polytechique Fédérale de Lausane), vient de publier une nouvelle vidéo de son travail où l’on peut voir que le jeune chercheur se rapproche du but.

Il est parti du constat que pour être un outil efficace et fiable, un robot de reconnaissance doit être capable d’aller partout, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès. Pour répondre à cette problématique il a imaginé un robot à morphologie évolutive qui aurait une structure variable pouvant s’adapter à différents types de locomotion, au sol ou dans les airs.
Dans cette vidéo, des ailes à géométrie variable ont été intégrées au robot. Elles sont pliables et rétractables à la manière de celles d’une chauve-souris. Avec ces ailes révolutionnaires, DALER peut se déplacer au sol grâce à elle, y compris en position rétractée, et se stabiliser en vol en les déployant.
En l’air, le drone peut atteindre une vitesse allant jusqu’à 20 m/s, tandis qu’au sol il avoisine les 6 cm/s. Evidemment ce robot n’est pas fait pour faire la course, il sera envoyé pour des missions d’observation et de reconnaissance où la vitesse n’est pas un critère essentiel.

L’EPFL semble vouloir travailler maintenant sur la capacité du DALER à réaliser des vols stationnaires et à décoller de manière autonome afin de le laisser réaliser des missions en complète autonomie du décollage à l’atterrissage. L’avantage de ce robot hybride est bien cette voilure, qui permet cette double approche, en l’air et au sol, que peu de drones possèdent.