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Voilà un autre paradoxe des temps modernes. En se dématérialisant dans les univers numériques, le commerce de détail est également en train de matérialiser sur les routes un nombre grandissant de camions pour assurer la livraison des produits commandés en ligne.
À Londres, capitale européenne déjà lourdement congestionnée, l’enjeu est de taille, à un point tel que son maire, l’extravagant Boris Johnson, vient d’appeler à la rescousse les drones, ces avions sans pilote. Le premier édile aimerait bien qu’à l’avenir, ces appareils volants prennent plus de place dans le ciel de sa ville pour assurer les livraisons de petits paquets, et du coup libérer les artères au sol.
«Nous avons un problème, les gars! a lancé l’homme à l’occasion d’une rencontre avec des acteurs influents du monde de la finance et de la technologie qui se tenait la semaine dernière à Singapour où il était en visite officielle. The Guardian résume l’affaire ici. Tous ces achats sur Internet entraînent une augmentation de camionnettes blanches dans les rues pour livrer toutes ces choses achetées».
Selon lui, dans les sept prochaines années, Londres pourrait faire face à une croissance de 45 % de ce trafic collatéral, avec les conséquences prévisibles sur la congestion de cette mégalopole. «Nous avons besoin d’une solution. Est-ce que cela va passer, comme je l’espère, par les drones? À l’avenir, je voudrais contrôler une application qui me permet de faire des achats d’un simple clic, mais aller chercher mes achats et les livrer où je le souhaite».
L’appel à la décongestion par le drone de Boris Johnson est lancé près d’un an après l’annonce faite par l’hyperlibraire en ligne Amazon de mettre ce genre de véhicule de transport aérien au service de ses livraisons de petits paquets. Une annonce faite en grande pompe, à la veille de la vague d’achats de Noël, qui relevait plus, selon quelques esprits perspicaces, d’une campagne de relations publiques pour attirer les regards vers lui, que d’un projet sérieux de microlivraisons par les airs, tant les défis réglementaires, sécuritaires et techniques sont nombreux à relever pour assurer la livraison de ce rêve à la porte de la réalité. Imaginez la chose : un ciel urbain congestionné de drones dont les collisions pourraient être fatales aux piétons marchant en dessous…
Amazon, tout comme Boris Johnson, sont encore loin de voir apparaître sur leurs instruments de vol la piste d’atterrissage dont ils rêvent, le libraire en ligne n’ayant toujours pas obtenu l’autorisation de la Federal Aviation Administration (FAA) aux États-Unis pour réaliser des livraisons-tests de paquets par drones. Une étape pourtant cruciale pour pouvoir commencer à parler publiquement de la commercialisation de la chose.